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Algorithmique
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Al-Kharezmi, auteur du traité "Kitab al jabr w'al-muqabala", est l'inventeur
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des manipulations algébriques (algèbre = **al jabr**).
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C'est Léonard de Pise, dit Fibonacci, qui emprunta le nom du célèbre
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mathématicien arabe du 9ème siècle, mais l'algèbre existe
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depuis bien plus longtemps (Depuis Babylone, puis ensuite l'Egypte ancienne).
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.. glossary::
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algorithme
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terme désignant une suite d'opérations constituant un schéma de calcul
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ou de résolution d'un problème. C'est un processus systématique de
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résolution d'un problème permettant de décrire précisément des étapes.
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C'est une suite finie d'instructions permettant de donner la réponse à un
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problème.
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L'algorithmique est l'étude et la production de règles et de techniques
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qui sont impliquées dans la définition d'algorithmes.
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Implémentation d'un algorithme
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.. glossary::
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implémentation
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Adaptation de la méthodologie de calculabilité au calcul effectif
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sur une machine abstraite ou via un langage formel.
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Il n’y a pas de parcours à sens unique de l’algorithme vers l’implantation.
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La quête d’une implantation efficace nous amène souvent à effectuer
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un retour vers les algorithmes eux-mêmes, et à en modifier des points
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essentiels. L’aspect théorique de réflexion sur les algorithmes,
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et l’aspect pratique de l'implémentation sont donc en symbiose.
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Un existant émerge de la décomposition structurale d'un
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domaine de base. Le fait essentiel, c'est la genèse des genres de l'existant les
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uns à partir des autres.
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L'essence d'une forme (un algorithme) se réalise au sein d'une matière qu'elle créée
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(un langage). L'origine d'une matière fait naître les formes (concepts)
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que sa structure dessine.
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- Notion structurale de non-contradiction
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- Notion extensive de "réalisation dans un champ donné"
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Deux aspects réciproques : l'essence d'une forme se réalise au sein d'une
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matière qu'elle crée, l'essence d'une matière faisant naître les formes que sa
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structure dessine.
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Abandonner l'idée trop simpliste de domaines concrets et d'opérations abstraites
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qui posséderaient en eux-mêmes comme une nature de matière et une nature de
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forme ; cette conception tendrait, en effet, à stabiliser les existants
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mathématiques dans certains rôles immuables et ignorerait le fait que les
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existants abstraits qui naissent de la structure d'un domaine plus concret
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peuvent à leur tour servir de domaine de base pour la genèse d'autres existants.
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L'algorithme comme généralisation de la calculabilité
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L'importance croissante de l'informatique comme outil scientifique
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impose d'élaborer un nouveau mode de description des méthodes de calcul (appelées algorithmes)
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susceptible de satisfaire à la fois le critère de sécurité (maîtrise du résultat) et la possibilité
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d'implémenter les calculs sur un ordinateur.
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Exemple d'algorithme
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.. raw:: latex
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\begin{algorithm}
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\caption{L'alorithme de Bellman-Kalaba}
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\begin{algorithmic}[1]
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\Procedure {BellmanKalaba}{$G$, $u$, $l$, $p$}
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\ForAll {$v \in V(G)$}
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\State $l(v) \leftarrow \infty$
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\EndFor
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\State $l(u) \leftarrow 0$
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\Repeat
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\For {$i \leftarrow 1, n$}
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\State $min \leftarrow l(v_i)$
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\For {$j \leftarrow 1, n$}
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\If {$min > e(v_i, v_j) + l(v_j)$}
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\State $min \leftarrow e(v_i, v_j) + l(v_j)$
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||
\State $p(i) \leftarrow v_j$
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\EndIf
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\EndFor
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\State $l(i) \leftarrow min$
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||
\EndFor
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\State $changed \leftarrow l \not= l’$
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\State $l \leftarrow l$
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\Until{$\neg changed$}
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\EndProcedure
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\Statex
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\Procedure {FindPathBK}{$v$, $u$, $p$}
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\If {$v = u$}
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\State \textbf{Write} $v$
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||
\Else
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\State $w \leftarrow v$
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\While {$w \not= u$}
|
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\State \textbf{Write} $w$
|
||
\State $w \leftarrow p(w)$
|
||
\EndWhile
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\EndIf
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\EndProcedure
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\end{algorithmic}
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\end{algorithm}
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Exemple d'algorithme avec son implémentation
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Soit l'algorithme de factorielle suivant,
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.. raw:: latex
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\begin{algorithm}
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\caption{Algorithme de la factorielle d'un nombre}\label{factorielle}
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\begin{algorithmic}[1]
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\Function{factorielle}{$n$}\Comment{La fonction récursive factorielle}
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\BState \emph{parametre} : $n$ entier
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\If{$n = 1$}
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\BState \emph{Sortie} : 1
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\Else
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\BState \emph{Sortie} : $n * \Call{factorielle}{n-1}$ \Comment{On appelle la fonction dans l'algorithme lui-même}
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\EndIf
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\EndFunction
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||
\end{algorithmic}
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\end{algorithm}
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et son implémentation en python :
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.. literalinclude:: code/factorielle.py
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:language: python
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En voici une autre implémentation (en OCaml) :
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.. literalinclude:: code/factorielle.ml
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:language: ocaml
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On remarque que le **pseudocode** est très proche de
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la syntaxe du python :
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.. function:: factorielle(n:int)
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::
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if n=1
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return 1
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else
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return n * factorielle(n-1)
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end if
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Qualité d'un algorithme
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- correction d'un algorithme
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- complétude d'un algorithme
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Sémantique
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Étude du sens, de la signification d'un langage
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Définir la sémantique d’un langage formel consiste à lui donner une
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signification mathématique.
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Sémantique opérationnelle
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on définit la sémantique par sa mise en œuvre sur
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une machine abstraite.
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Sémantique dénotationnelle
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on associe à chaque construction syntaxique un
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objet mathématique
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Sémantique axiomatique
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chaque construction est décrite par la manière dont
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elle transforme des propriétés ou des prédicats.
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Proposition
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une proposition est un énoncé qui est soit vrai, soit faux
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**exemple** : ``2 + 3 = 5``. Proposition vraie.
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Prédicats
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Définition : Une proposition dont la valeur de vérité dépend de la valeur
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d’une ou plusieurs variables
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**Exemple** : ``n est pair`` : vrai pour n = 4 mais faux pour n = 9
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Axiome
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une proposition qui est supposée vraie
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Un ensemble d’axiomes est consistant s’il n’existe pas de proposition
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dont on peut démontrer qu’elle est à la fois vraie et fausse.
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Un ensemble d’axiomes est complet si, pour toute proposition, il est
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possible de démontrer qu’elle est vraie ou fausse.
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Théorème d’incomplétude de Gödel (1931) : tout ensemble
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consistant d’axiomes pour l’arithmétique sur les entiers est
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nécessairement incomplet.
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**Les concepts de base en algorithmique sont les axiomes**
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inférence
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règles d’inférence, règles permettant de combiner des axiomes et des
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propositions vraies pour établir de nouvelles propositions vraies.
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Démonstration
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vérification d’une proposition par une séquence de déductions logiques
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à partir d’un ensemble d’axiomes.
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Lorsque le champ donné (le domaine) ne contient qu'un nombre fini d'individus,
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on peut définir un choix de valeur des variables permettant de vérifier la
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proposition obtenue par la *conjonction* de tous les axiomes du système proposé.
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On dit alors que ce choix *réalise* un système d'axiomes.
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Il ne s'agit plus de savoir si la définition entraîne l'existence, mais de
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chercher si la structure d'un système d'axiomes (*règles*) peut donner naissance
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à un champ d'individus qui soutiennent entre eux les relations définies pas les
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axiomes.
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Concret et abstrait
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Il est possible qu'un même genre d'existant joue dans un schéma de genèse le
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rôle d'abstrait par rapport à un concret de base, et soit au contraire dans une
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autre genèse le concret de base d'un nouvel abstrait.
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Une pareille présentation des choses implique un tel renversement par rapport
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aux habitudes de pensée classiques, qu'il faut encore insister sur le sens
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nouveau que reçoivent ici les expressions de "concret" et "d'abstrait".
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Les systèmes d'axiomes sont souvent conçus comme des structures purement
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formelles, abstraites. Ces structures sont si profondément engagées dans la
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genèse de leurs réalisations, qu'il valait mieux désigner par ces termes les
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structures de base.
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Un système d'axiome *peut* devenir le concret de base.
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Ceci permet d'exprimer non seulement l'engagement du concret dans la genèse de
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l'abstrait, mais encore les relations d'imitation qui peuvent exister entre la
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structure de cet abstrait et celle du concret de base.
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Dans certains cas, la genèse de l'abstrait à partir d'un concret de base
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s'affirme jusqu'à réaliser une imitation de structure entre ces genres
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d'existants qui naissent l'un de l'autre.
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**C'est pourquoi on représente souvent un algorithme en pseudo-code**,
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c'est-à-dire en fait dans le mode de représentation (issu du langage préféré de la
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personne qui l'exprime) dominant chez la personne qui exprime un algorithme.
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Comment rendre un algorithme lisible
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- Le bon algorithme utilise des identifiants explicites.
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- Le bon algorithme est structuré.
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- Le bon algorithme est indenté.
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Complexité d'un algorithme
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On peut approximer la complexité des algorithmes.
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C'est utile pour pouvoir comparer des algorithmes.
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complexité
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estimer la complexité d'un algorithme, c'est estimer le nombre de calculs qu'il utilise.
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Si f est la fonction caractérisant exactement le coût d’un algorithme et n
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la taille des données, on s’intéresse à la façon dont augment f(n) lorsque n augmente
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on va montrer que f(n) n'augmente pas plus vite qu’une autre fonction
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g(n). Du point de vue mathématique, on dit que la fonction f est dominée
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asymptotiquement par la fonction g ce qui se note f = O(g)
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- Complexité temporelle : c’est le nombre d’op«erations effectuées par
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une machine qui exécute l’algorithme.
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- Complexité spatiale : c’est le nombre de positions mémoire utilisées par
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une machine qui exécute l’algorithme.
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